dimanche 14 décembre 2008

Présentation de la structure conceptuelle du manuscrit « OBIS »

14 décembre 2008

 

Postulats, hypothèses et autres théories.

 

Comment je comprends le Monde.

 

 

La Loi   d’Unité (ou Universelle) des Correspondances Adaptatives.                                                                          

LUCA

 

L’Univers perceptible n’est point infini car on lui connaît une naissance. Il n’est pas apparu à partir de rien. Le Big-Bang est peut-être le résultat d’un événement mystérieux s’étant opéré  sur, ou bien dans la Matière Noire préexistante ; un événement  soit externe à cette dernière, ou bien, interne. En tout état de cause il s’est produit quelque chose dans la Matière noire déjà-là  et a provoqué cette explosion initiale. En fait nous ne saurions débattre sur des questions d’origine appartenant à la métaphysique. La Loi d’Unité des Correspondances Adaptatives ou LUCA, se présente, dans nos réflexions, davantage comme un outil méthodologique plutôt qu’en système explicatif de notre Univers. Laissons aux physiciens le soin de plancher sur la difficile question des mathématiques.

 

Dans le cadre théorique de l’Organisme Biocultural Identitaire et Sensible ou OBIS, l’Univers en expansion, en tant que mouvement mécanique, constitue un processus évolutif au sens darwinien du terme,  par le fait qu’il créait de la complexité. C’est un évolutionnisme, que je souhaite défendre, étendu à l’ensemble de l’Univers de Matière qui serait né  par une force qui ne pouvait alors que lui être antérieure. Le théâtre de son  expansion évolutive est par conséquent cette  Matière Noire, mystérieuse elle aussi, faisant fonction  de  matrice. Cette expansion serait donc à considérer comme un processus déterminé, une cosmogenèse dont on ne peut qu’ignorer le résultat final.  Du reste, cette détermination ne peut nous intéresser au premier chef, encore moins nous inquiéter, ni concerner notre existence en tant qu’humains,  étant donné l’échelle de durée temporelle relativement infime à laquelle l’homme est réduit.  L’Univers aurait environ 14 milliards d’années, alors qu’homo sapiens, après 200 000 petites années d’existence, donne déjà des signes sérieux d’essoufflement. La population mondiale aura doublée d’ici à quelques années avec les conséquences probables auxquelles nous pouvons nous attendre.  Il est vrai que la planète Terre est vraiment très très petite…Ou bien c’est la démographie humaine qui est très très…Pressée d’en finir.

 

Relativement donc, à notre échelle minuscule, nous partons du principe , __ à l’instar de tout ce qui se matérialise dans cette Matière Noire et que la science commence timidement à cerner, dans l’espace  perceptible __, est un élément de cette cosmogénèse, en est une partie active. Ainsi, nous pouvons affirmer sans grand risque alors,  qu’il y a correspondance entre toutes les formations matérielles présentes dans l’Univers.  La même chose a lieu lors de la formation embryonnaire des systèmes vivants. L’embryon se développe sur un niveau global et simultanément les cellules se spécialisent pour construire toutes les parties de l’organisme futur. Ce sont effectivement les mêmes principes physiques et chimiques fondamentaux qui régissent aussi bien  les galaxies, que tout autre objet et corps. Ces principes, dont la science ignore l’origine, sont bien connus du nom de constantes, telle la vitesse de la lumière entre autre.  La notion de Correspondance Adaptative signifie   une réciprocité entre tous les corps, aptes à se conformer les uns par rapport aux autres, à se plier et se contraindre pour constituer un ensemble systémique qui fonctionne,  depuis les objets les plus réduits en taille, comme les composants des noyaux atomiques, jusqu’aux amas de galaxies les plus étendus, en passant par notre système solaire. Tous ces objets  évoluent,  individuellement, à leur propre échelle et à leur propre rythme spatio temporel, dans leur propre « sphère d’évolution» à l’intérieur du Tout-Univers, lequel est  construit à la façon des poupées Russes et évoluant dans un même sens  global, celui de l’entropie. Il se passe bien  la même chose partout où la matière baryonique se condense sous quelque forme que ce soit, au sein de la Matière Noire. L’Univers est structuré par des systèmes distincts, tous imbriqués, en interaction et en relation les uns avec les autres, et ce, nous l’avons dit, depuis la plus infime particule, le moindre corpuscule, jusqu’aux objets et corps les plus gigantesques. Chaque système étant englobé par un autre système un peu plus grand. Nous pouvons appeler cela le Même.

 

 Et ce qui nous intéresse, nous, êtres humains, à notre petite échelle, dans notre propre « sphère d’évolution » c’est non seulement la matière vivante terrestre, celle dont nous sommes constitués et qui est, en sa qualité de produit évolutif issu de la planète Terre, soumise à ces constantes et à ces principes globaux,  mais  c’est aussi et surtout,  nos systèmes de sociétés dont les existences individuelles dépendent.

 

 La civilisation, la culture,  est quant à elle, une production humaine construite sur la base naturelle homo sapiens. Certes, elle n’est pas directement produite par le fameux Big-Bang, mais l’ingénieur, l’ architecte ou le scientifique, est un produit culturel élaboré sur la base de l’ homo sapiens qui  est une espèce animale, un primate, bien que très sophistiqué. Et les comportements typiques de ce primate hautement évolué, ses activités nombreuses et variées, dans le cadre culturel des transformations et des constructions opérées sur la Terre depuis la préhistoire, sont des transformations elles-mêmes conçues d’après des techniques, des mathématiques, élaborées par homo civilisatus sur de longues périodes historiques, d’après des modélisations de la Nature.  La civilisation  est une suite naturelle, une complexification évolutive matérielle, elle-même soumise aux lois et aux constantes chimiques et physiques agissant sur la Terre. L’organisme biologique humain représente une complexification d’autres organismes biologiques mammifères, (hominidés). Les hommes sont des complexifications des systèmes organiques  végétaux, des insectes... Et ainsi nous pouvons remonter le fil de ce qui n’est autre qu’une fabuleuse histoire de la Vie, entre l’homme et les premiers organismes vivants issus de la Matière qui n’a pas toujours été Matière Vivante. La LUCA est là pour dire que depuis environ 14 M.A un certain programme à échelle cosmique se déroule en  créant toujours plus de complexité, ayant abouti à l’homme, lequel a élaboré  son monde culturel et technologique complexe à l’intérieur de sa propre « sphère d’évolution » : une simple étape de quelques instants à l’échelle des temps cosmiques.

 

La LUCA, bien qu’inutile à notre soif immense de pouvoir absolu sur la matière et à nos fantasmes d’immortalité, n’est là que pour nous informer, nous aider, si tel est notre souhait, à développer des forces de contrôle relatif sur le déroulement des affaires et des relations humaines, dont la dynamique nous échappe à l’heure actuelle, et nous conduit vers un futur inquiétant.  L’homme ne peut plus se contenter d’être porté par ces puissances qui l’instrumentalise et l’aliènent. Grâce aux Correspondances Adaptatives reliant tout, il nous est loisible par un effort de décodage, de transposer ce que nous maitrisons dans un domaine donné, par exemple la biologie, dans ses correspondances culturelles, pour améliorer notre connaissance __ ou réduire notre ignorance __, en d’autres domaines, comme par exemple l’économie et la politique, ou encore les religions, etc. Améliorer l’organisation sociétale en donnant la prépondérance à tout un potentiel humain laissé en friche par l’Histoire.  Et réciproquement,  partir de ce que l’on maîtrise au plan de l’architecture, de l’informatique, des transports et de la robotique, et autres, pour en chercher les correspondances  physiologiques, biochimiques, métaboliques dans le corps. Apprendre davantage sur les comportements,  et les relations  humaines par une observation plus attentive des fonctionnements terrestres climatiques, géologiques, maritimes…

 

Sous l’effet de la LUCA, la cellule organique humaine en tant que contenu moléculaire total de l’OBIS qu’elle contribue à constituer,  nous enseigne de meilleurs fonctionnements urbains et administratifs, et vice versa, la rue, les institutions, dans leur relative simplicité et en tant que réseaux d'informations et de transmissions symboliques du corps et de l’Histoire, ont leurs correspondances psychologiques, émotionnelles, pulsionnelles, dans notre système nerveux et pourraient nous en apprendre beaucoup dans le domaine de la biologie moléculaire et de la génétique. Il existe une réciprocité de Correspondances  Adaptatives entre le corps humain et  la culture, avec tout ce que ce terme implique et comprend. Les applications de la Loi d’Unicité des Correspondances Adaptatives, la LUCA, ne changeront  rien a la Nature, ne changeront  pas l’évolution cosmique qui va son train immuable et imperturbable, elle ne changeront rien à l’essence de l’homme, qui n’est qu’une étape, mais elles peuvent réduire considérablement sa souffrance, affiner les  systèmes sociaux au demeurant très médiocres et barbares, pourvu que nous tendions à employer sa dynamique dans le sens d’une certaine vision du monde, d’une certaine éthique relationnelle.

 

La LUCA au service d’une éthique relationnelle.

 

 La Vie n’est en vérité ni belle, ni vilaine, ni noble ; elle n’a aucun sens en elle-même. L’existence humaine n’a pas plus de valeur ni d’importance que celle des petits pois de Mendel, aux « yeux » de l’évolution et à l’échelle de l’Univers. 

La valeur n’est que celle que l’immense majorité des êtres humains veulent bien donner à leurs échanges. 

La maternité,  à son niveau biologique n’a aucune valeur intrinsèque et ne peut prétendre à un droit quelconque.  Le fait de mettre au monde n’a rien de beau, ni de particulièrement noble, ni spécialement mauvais en soi ; tous les êtres vivants sont au même niveau et la question du « supérieur » par rapport à ce qui serait jugé comme « inférieur » n’a aucun sens, sinon pour un barbare. S’il fallait que je créais un « simple » ver du genre Lombric je ne serais pas très à l’aise. Cet être vivant est bien trop complexe pour mes capacités cérébrales ; donc je ne suis pas supérieur au Lombric. Peut-être que beaucoup d’humains peuvent se vanter d’être supérieurs aux épingles à linges…Mais, saurais-je fabriquer une épingle à linge ? Ce n’est pas certain.

 

Si nous tenons à certaines valeurs, alors il faut commencer par les vouloir vivantes en soi, autour de soi.  Le fait d’accoucher est une fonction naturelle neutre, mais au plan social ce n’est certes pas un acte anodin et on n’a pas le droit, au point de vue éthique, de se contenter de pondre ou de mettre bas juste pour se faire plaisir ou pour obtenir un statut de respectabilité. Et cela est encore plus vrai dans le monde actuel tel qu’il se présente. Quelles sont les Correspondances Adaptatives sociales, culturelles et environnementales de la pulsion instinctive de procréation qui stimule chez la femme un besoin d’enfanter ?

 

 Le fait d’être mère est un acte social, politique, culturel, et par son aspect foncièrement collectif et son influence considérable sur le groupe, cet acte  devrait être considéré avec la plus grande gravité et devrait s’accompagner d’ une démarche personnelle préalable, d’un comportement tendant vers le qualitatif environnemental. Dans quoi est-ce que je vais poser ce petit être, et à partir de quel environnement va se paramétrer sa perception de l’autre ? Comment le beau, le bien,  l’amour et le respect vont-ils s’inscrire au plus profond de son être ? Et qu’est-ce je suis censé lui transmettre, que je contiens déjà dans mon corps et que mes parents m’ont légué ?

 

 Nous disons que l’écologie première est celle des ressources d’air respirable et des ressources en eau consommable ; ensuite vient l’attention à nos systèmes de société. La Nature vient après, même si au plan sentimental la souffrance infligée à l’arbre, à l’animal,   nous sensibilise.

 

( Les définitions relatives aux concepts ci-dessous arrivent...bientôt)

 

L’Organisme Biocultural Identitaire (ou Inscient) Sensible. OBIS.

 

L’Océan Spatio Temporel de la Mixité Relationnelle Interindividuelle. OSTMRI ou « Ost Emery ».

 

La Matière Sensible. MS.

 

Le Biotope Cultural. BC ou Ecosystème Sociétal. ES.

 

Le Moi Identitaire Mythologique. MIM.

 

La Psychophysique Fondamentale de l’Homo Sapiens. PFHS.

 

 

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Fondements culturels des configurations de la conscience cognitive et morale de la civilisation occidentale. Analyse et ressorts des mentalités du monde globalisé. Les relations et comportements humains, les rapports humain/Nature, les traces et stigmates de l'Histoire de nos sociétés. Les limites de la croissance industrielle. L'écologie ,l'évolution et l'avenir du monde...