samedi 12 juillet 2008

Ecologie Comportementale et Relationnelle.

Mon art, modestement, semble se dessiner dans ce qui pourrait bien être une “observation critique et positive de la place de l‘homme moderne dans l’évolution de la matière engendrée par le Big-bang” , matière- mémoire, matière créative, archivant quelques dizaines de milliers d’années de l’histoire des civilisations sous des formes biologiques, dans le corps. Je me suis particulièrement attaché à rechercher des sources encore bien plus lointaines, puisqu’elles se trouvent à + ou -- 6 ooo ooo d’années derrière nous, lorsque les tout premiers hominidés sont apparus sur notre terre. De ce voyage à travers le temps et l’histoire j’ai ramené, si j’ose dire, l’O.B.I.S ( Organisme Biologique Inscient et Sensible ) signifiant le sujet humain dans sa totalité évolutive contenant l‘histoire complète de la Terre, auquel se rajoutent les paramètres héréditaires transmis par ses aïeux. Ceci n’est point un luxe intellectuel dont je tirerais quelque satisfaction vaniteuse, mais bien comme une nécessité de travail où chacun selon ses capacités et spécialités devrait pouvoir participer. L’OBIS doit nous dévoiler nombre de ses secrets afin d’augmenter notre maîtrise comportementale, à l’échelle des relations interhumaines, des relations au vivant, des relations avec le milieu spatial, et dégager un sens éthique (1). Il s’avère urgent d’établir une relation adéquate entre nos formidables capacités scientifiques, industrielles, technologiques et économiques, l’usage que l’on fait de toutes nos découvertes, la manière dont nous agissons dans notre environnement, dans notre propre bain social, et le monde. Il va sans dire, que l’individu, son épanouissement, son bien-être, et son plaisir de vivre constitue une priorité pour maintenir la cohérence de nos sociétés, qui, d’ores et déjà représentent un lieu où l’insécurité et les frustrations accentuent leur effet bestial et nocif de jour en jour.
Je n’accepte pas l’étiquette de moraliste, d’autant que je pense très sincèrement, que la ( ou une morale ) n’est pas quelque chose qui peut s’imposer par l’argumentation, mais qui s’impose dans les comportements, par une justification informationnelle et raisonnée (au sens organique du mot) et pratique. Je ne fais pas, non plus dans l’humanisme, et ne me substitue nullement aux organisations spécialisées dans l’assistance aux populations misérables. Avec toute la considération que je porte à l’effort consenti envers tous les peuples en souffrance, je traduis ma solidarité sur un plan préventif, à terme. En outre, ma sensibilité à la souffrance humaine, sous quelque forme qu’elle se manifeste, ne fait pas de moi un utopiste poète, et rêveur habité par un manichéisme infantile et simplet, et encore moins un idéaliste. Je me considère, en tant que parti d’un tout, dans un bain collectif que je souhaiterais le plus riche possible, où, l’éponge que je suis, est irrésolument trempée, et comme un écologiste du comportement et du relationnel.
Je ne saurais m’attarder plus longtemps sur cette rapide présentation, et pour conclure, je souhaiterais encore mieux me situer dans une démarche où il est question de construire un bain culturel à la hauteur de l’évolution de nos exigences individuelles. Ma réflexion ne tend pas vers une volonté trop simplement politique; le politique est la girouette indicatrice de courants populaires particuliers qui ne sont autres que des réponses machinales à des stimuli inscients. Le pouvoir, la souffrance des plus démunis, les inégalités, le tiers monde, soit… Cela me sensibilise mais, la raison nous indique les limites que nous impose une dynamique, une logique devant être traitée en profondeur, puisque les climats politiques découlent des racines culturelles. L’amélioration des conditions de vie de ce qui forme l’immense majorité de la population mondiale, ne pourrait avoir lieu qu’à partir de nouveaux schèmes comportementaux, lesquels informerons les générations futures si, et seulement si nous serons capables de les ensemencer plus richement. Il ne faut point perdre de vue qu’en tant que système culturel, les concrétisations sociétales que nous mettons en place, que nous mettons au monde correspondent très exactement au corps et qu‘en retour l‘environnement agit sur l‘organisme. C’est pourquoi je ne déclare aucune guerre romanesque du pauvre contre le riche; du laissé pour compte contre le privilégié. Il serait affligeant d’être caricaturé de la sorte. A mon humble avis, les catégories dominantes resteront ce qu’elles ont toujours été, quel que soit le type de société d’où la barbarie serait éliminée. Il s’agit bien plutôt de faire un travail en profondeur, établir une base d’où émergera une qualité de vie globalement plus élevée, non seulement au point de vue économique mais aussi sur le plan des relations et des échanges entre les individus. L’ère de l’Écologie Comportementale et Relationnelle est en marche. La tâche principale, en un premier temps, d’établir les correspondances entre les contenus historiques de notre culture et les processus organiques biochimiquement informés. Comment agir sur ces paramètres organiques ? La partie pratique de mon ouvrage tente de répondre à cette question. L’ E.C.R ( Écologie Comportementale et Relationnelle) repose sur deux outils conceptuels principaux : l’OBIS et la LUCA ou Loi Universelle des Correspondances Adaptatives. La L.C est le domaine exigeant le plus de motivation. Dans cet exercice théorique elle est la base sur laquelle les applications purement pratiques seront développées. Mais j’insiste : aucune confusion ne doit être faite: ma rédaction n’est point mode d’emploi. Et le “miracle” consistera en ce que toutes les disciplines scientifiques concernées par ces investigations, ainsi que les arts, effectuent les recherches nécessaires. Le reste suivra et découlera de cette source.
Ma démarche n’est pas celle d’un illuminé qui prétendrait détenir une vérité ultime tendant à changer le monde. Le monde est un processus régis par des lois dont nous ne connaissons pratiquement rien. Ce qui motive mes réflexions et motive mes ambitions ne relève d’aucune utopie. Il s’agit tout simplement de veiller à ce que les communautés humaines puissent échanger dans un équilibre afin de garantir la présence de la variété humaine sur terre et/ou ailleurs, dans des proportions bio diversifiées adéquates et viables.

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Fondements culturels des configurations de la conscience cognitive et morale de la civilisation occidentale. Analyse et ressorts des mentalités du monde globalisé. Les relations et comportements humains, les rapports humain/Nature, les traces et stigmates de l'Histoire de nos sociétés. Les limites de la croissance industrielle. L'écologie ,l'évolution et l'avenir du monde...