samedi 12 juillet 2008

Destructuration-remodelage des collectifs sociaux.

27 juillet 2005.


Déstructuration à tous les niveaux : relationnels et intimes, politiques, éducatifs, économiques, familiaux...

déstructuration partielle mais conséquente des équilibres vitaux et de la biodiversité sur notre planète

La prise de conscience d’une responsabilité partagée par chaque individu selon le statut quèil détient doit mettre en lumière le fait que chacun de nous détiens un grand pouvoir d’influence sur son environnement humain, sur le comportement de celui-ci. Cela dit, en tant que personnes, nous n’avons pas que des devoirs et des responsabilités, car nous sommes aussi les objets préfabriqués de la civilisation qui programme chez les individus des schémas de comportements hérités. Tout du moins nous restons conditionnés par l’inné tant que nous n’avons pas conscience de tous les engrammes collectifs qui nous régissent. A préciser que si c’est bien par notre MIM que nous nous sentons exister, il est clair que celui-ci fonctionne grâce à des processus biologiques et culturels (environnementaux), donc bien matériels. Pas de MIM sans corps et... pas de corps sans culture; pas de corps sans la formidable mémoire de toute l’histoire de l’humanité, sans la mémoire de la civilisation et sans l’évolution de la société. Tout se passe au départ de notre vie comme si la culture était un creuset, un moule biologique nous conformant selon ses besoins et selon ses exigences d’auto équilibre. Nous sommes donc dès notre naissance, potentiellement victimes ou bénéficiaires de la conjoncture du “ Grand Bain” dont nous ne sommes que des produits. Cela nous inspire une pensée particulière envers toutes les jeunes femmes effectivement ou potentiellement mères.

Ce qui change dans la théorie de l’OBIS, et de la Loi Universelle des Correspondances Adaptatives ainsi que dans la notion bioculturale qui leur est associée, par rapport à tout ce que l’on connaît déjà sur les effets du milieu et les somatiques qu’il entraîne, c’est que le phénomène culturel dans la production de l’espèce humaine, pris dans le sans le plus large, se traduit bien entendu, dans un ensemble de comportements qui par définition historique sont des comportements déterminés. Ce qui ne veut pas dire que toute existence est par avance écrite, mais bien que les destinées, purement aléatoires, se dessinent sur une base innée. Chacun de nous, dès sa naissance, est donc bioculturalement conçu pour développer un talent pour un certain type de fonction à l’intérieur de la société, tout comme un outil est fabriqué pour réaliser un certain travail, une action précise. Mais le processus évolutif est bien conçu : les aléas de nos destins nous contraignent souvent en dehors de nos domaines de prédilection et c’est ainsi que la vie devient effort créatif et que la nouveauté peut émerger. Cette réalité bioculturale ne change rien au fait que pour faire un enfant il faut un accouplement entre un spermatozoïde et un ovule. Pourquoi réussit-on à s’épanouir dans ce monde ? Pour ne pas mourir. Réussissons-nous tous totalement ? Non, mais dans nos existences relativement acceptables, nous contribuons à l’explosion existentielle de certains qui, au reste, finissent souvent bien plus bas que nous.

Aucun commentaire:

Fondements culturels des configurations de la conscience cognitive et morale de la civilisation occidentale. Analyse et ressorts des mentalités du monde globalisé. Les relations et comportements humains, les rapports humain/Nature, les traces et stigmates de l'Histoire de nos sociétés. Les limites de la croissance industrielle. L'écologie ,l'évolution et l'avenir du monde...