Fondements culturels des configurations de la conscience cognitive et morale de la civilisation occidentale. Analyse et ressorts des mentalités du monde globalisé. Les relations et comportements humains, les rapports humain/Nature, les traces et stigmates de l'Histoire de nos sociétés. Les limites de la croissance industrielle. L'écologie ,l'évolution et l'avenir du monde...
vendredi 30 mai 2008
Univers-matrice; société-mère; cellule-monde.
Les simples règles de courtoisie et de respect que j’éprouve envers les éminents spécialistes, énergies besogneuses prisonnières de leurs cadres de recherches, m’ invitent à indiquer au lecteur scientifique auxquel je dédie ma petite prose, les intentions et les motivations justifiant le présent blog. Je tiens en tout premier lieu à rassurer tous ceux et toutes celles qui me feront la grâce d’aborder mes complexes traductions intérieures avec indulgence. Certains seront amusés par la forme souvent affirmative de mon propos. En science on a l’habitude de démontrer!
Je ne ramène pas un science que j'ignore, je me traduis. Je ne suis point facilement classable et on ne réunis pas l’esprit et la matière, l’ordre et le chaos, sans créer quelques petits remous, même longtemps après Descartes. Ayant pris le parti d’appeler un chat, un chat ( ce qui me semble fondamental dans ma démarche particulière sur la matérialité humaine), je souhaite, d’emblée, éviter toute interprétation erronée. Je suis au demeurant sans illusion quant aux dérapages critiques. Ces derniers sont inévitables, lorsque l’on passe du personnel au public. Il en est des productions comme des êtres, ce qui vient au monde est voué au grand brassage évolutif et advienne que pourra!
Certains contenus, malgré leur inscience, ne doivent point être perçus comme pseudo scientifiques, puisqu’ils ne sont là que pour jazzifier le spécialiste. Mettre quelques bulles dans l'eau plate. On n'y trouvera point non plus de jugement moral de ma part ( je prends soin de dire nous quand j’évoque par exemple les comportements ombrés de l’espèce humaine). Je souhaite une ouverture culturelle pour inciter à sortir des schémas de pensée historiques, et forcément du passé. Donner des envies d'âme à la science, la sortir de ses laboratoires un peu froids.
Cher lecteur, je ne suis plus dans le choix d’un optimisme qui s’opposerait à son contraire, je ne suis plus dans le dénie interindividuel de ce qui m’habite et me construit, je navigue dans un détachement sensible où l’humour balise ma voie face aux réalités de ma condition humaine. Humour, parce que je suis dans une pensée du constat, de ce qui s’est toujours fait et qui continue de même et que "je" est, forcément: transformation+mouvement = évolution. Pas davantage dans une pensée du « il faudrait que… ».
Cette mise au point sera entendue, je l’espère, car rien ne serait plus dommageable, pour le lecteur que de prendre à son propre compte, ce qui ressort du constat, et incombe à la multitude impersonnelle et culturelle. Une certaine histoire continue de s’écrire, de s’organiser, se concrétiser par l'espèce humaine, création-créatrice de et dans sa propre boucle civilisatrice, prépare la mise en matière de sa suite évolutive, laquelle ne sera plus nous.
Les hommes n’ont point cogité leurs histoires civilisatrices, qui ne forment, au niveau rationnel, que des moyens collectifs, soumis par des ambitions, des comportements très pulsionnels égocentrés, mais qui, à l’échelle de l’Univers, n’auront eu qu’une très brève fonction évolutive. C'est le biotope sociétal qui produit ses génies; c'est la bioculturalité. Cette affirmation péremptoire tient son développement modulé tout au long de mon discours. En ce qui me concerne, il n’y a pas lieu, par conséquent, de pointer un index accusateur sur des individus dominants particuliers qui auraient écrit l'Histoire, encore moins sur des croyances particulières qui ne sont que l'héritage d'un réflexe mytholo-comportemental venu de la lointaine préhistoire de l'homo sapiens. Tout est accessoire et provisoire. Les engrammations culturelles ne peuvent nous tenir comme coupables d’erreurs progressistes. La culpabilité est pourtant bien présente, sous jacente et insidieuse, quels qu'en soient les paramètres ethniques, elle est un élément comportemental essentiel. Cependant, si au plan évolutif, nul ne peut être tenu pour plus conscient que l’inscience générale dans laquelle tout ça se fait, il reste possible pour les OBIS constituant les sociétés, de beaucoup mieux contrôler les tensions de la névrose civilisatrice conquérante et expansionniste ne serait-ce qu’en adoptant une attitude individuée et critique envers les éléments sociologiques qui exploitent une barbarie matérialiste dans la mondialisation du mépris, du pouvoir, de l’avoir, de la peur animale de manquer de confort au milieu de nos machines dont nous sommes les dépendants-esclaves. La Liberté se trouve dans le déconditionnement face à des « besoins consommateurs » qui ne sont pas des besoins propres à combler ce vide héréditaire laissé au centre de la conscience, par l’ Histoire de nos sociétés barbares.
La merveilleuse, douloureuse et intrigante diversité des peuples et des cultures, est à l’image correspondante de la diversité du vivant sur notre Terre, l'une et l'autre s'éteignent. Il n'empêche qu’ un sentiment un peu fasciné envers ce ballon, matrice (?) : l’Univers gonflé de ce qui m’apparaît comme un enfantement futur, que cette « déraisonnable religiosité sans dieu » qui m’anime, tout cela ensemble, supporte et symbolise « mon bien-être difficile » cheminant dans le jouir passionnel d’apprendre encore plus. de ce multimonde qu’il m’a fallut apprivoiser au plus profond de mes racines bioculturales , ce monde ou s’unissent ma présence bio-sensible , son intentionnalité de savoir, ce qui observe à travers mom MIM, et la réalité de cet univers, sa finalité, imperceptibles à tout humain, celle qui ne peut qu’être interprétée, modélisée, pour être humanisée sous forme de culture. Voila des dizaines de milliers d'annnées qu'homo sapiens vit (du verbe vivre existenciellement) sa Terre à travers son filtre fantasmagorique, le Moi Identitaire Mythologique, et que cet efficace artefact du réel nous a amené depuis les cavernes consacrées par nos imageries prémonitoires, jusqu'au LHC de Genève. Homo sapiens s'est inventé des dieux qui ont produit le monde actuel. L'Univers est devenu mathématique et il a une colossale réserve d'humour majoritairement noir; matière à penser.
L’OBIS, rappelons-le, un processus multidimensionnel biocultural, une somme historique évolutive à la fois collective et singulière. J’ai pensé au terme OBIS ou Organisme Biocultural Inscient et Sensible pour signifier l’individu homo technisis (!), se comportant en relationnement, c'est à dire, en interaction adaptative/ créative avec son biotope culturel. Cette boucle auto dynamique, créatrice de silence froid ordonnateur est un élément complexifiant normal, dans le cadre de l'évolution globale de la matière. contenant l’histoire de cet univers.
A l'échelle de la vie humaine, cette évolution paramètre les comportements recycleurs et constituent ce que j’appelle les codifications composites à la fois biologiques et spirituelles Il y a réciprocité de Correspondances adaptatives corps/culture. L'environnement sociétal créait une stimulation comportementale aménagée dans le tourbillon des modes existenciels éphémères et des incessantes transformations conjoncturelles dans le lit immuable du Grand Fleuve évolutif. Ses flots toujours bouillonnants se déversent dans les Océans Spatio Temporels des Relations de Mixité Interhumaines. Un "Lost Emery" consiste en un confinement vibratoire (?), où chaque OBIS est à la fois éméteur et, récepteur; il a pour fonction d’instrumentaliser le corps animé par le MIM, afin de l’amener à concrétiser les relationnements. Les relationnements forment des situations d'échanges créatifs entre les OBIS. Mais, dans le cadre des contraintes évolutives, qui dit créatif ne dit pas plaisant, agréable. Voila des milliers d'années que l'espèce humaine souffre dans l'enfantement d'un monde futur d-où elle sera exclue. Sociétés construites avant tout sous l'influence des lois de la physique, ces mêmes lois régissant tout ce qui se matérialise dans l’univers; des lois exerçant des contraintes énormes sur notre humanité et donc, sur la qualité des relations humaines. Les biotopes sociaux, instrumentalisés par la poussée évolutive de l'Univers de matière, se comportent comme des systèmes productifs de capacité et de fonctionnalité recyclante technologique. Cette transformation d'une Nature purement grouillante, palpitante, pulsionnelle et quantitative (dans sa biodiversité), une Nature qui fut le creuset de l'espèce biologique la plus ambivalente, homo sapiens, une Nature qui continue de s'étirer dans les concrétisations culturelles de l'être humain, va sans doute engendrer des transformations très profondes chez homo sapiens. Il est des possibilités pour l'être humain de contrôler les aspects négatifs des contraintes pulsionnelles.
Fondements culturels des configurations de la conscience cognitive et morale de la civilisation occidentale. Analyse et ressorts des mentalités du monde globalisé. Les relations et comportements humains, les rapports humain/Nature, les traces et stigmates de l'Histoire de nos sociétés. Les limites de la croissance industrielle. L'écologie ,l'évolution et l'avenir du monde...
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