samedi 31 mai 2008

Une présentation rapide de mon message.

jeudi 2 mars 2006.

L’objet de ma réflexion se résume entre autres, par une présentation des transformations que l’homme exerce sur la Nature , et tout aussi involontairement sur lui-même, dans le cadre d’une hypothèse évolutive globale. Je tente une explication de ce que signifie être humain dans l’entropie de l’Univers pour déterminer des marges de manoeuvres, des possibilités d'un meilleurs contrôle des activités et des relations, autant au niveau personnel qu'internationnal.

 Jusqu’à ce jour, des siècles de philosophies se sont contentées d’un nombrilisme consistant à se regarder à travers un anthropomorphisme religieux, ou historique… Lorsque le chimpanzé se regarde dans un miroir, il se reconnaît, paraît-il, mais qu’est-ce que le miroir lui apprend sur les primates et sur les humains qui l’observent. Qu’est-ce que l’être humain pouvait apprendre sur la place qu’il occupe dans le contexte total de l’ évolution d’un univers qu’il ne sait traduire que par des formules mathématiques?
Dans ce contexte l’individu, à la fois organisme vivant doué d’instinct de conservation, et produit culturel évolutif poussé à la recherche de nouveauté créatrice, existe dans une opposition intérieure porteuse de souffrance. Quid des répercutions sur les relations interhumaines forcément violentes, engendrées par les formidables contraintes et les pressions matérielles aveugles de ces transformations qui secouent l’Univers en expansion, en évolution?
Ici, la matière et l’esprit ne font qu’Un, tout comme le corps et la culture. Ici, tout se correspond, c’est-à-dire que chacun des éléments en présence, matière « inerte », matière vivante, espèce humaine, phénomènes culturels et transformation de la Nature, recyclée en monde mixte humano technologique, toutes ces étapes allant dans le sens d’une complexité interactive, sont différentes formes simultanées d’un même processus initial concernant l’Univers en formation. Et s’il y a formation, il y a assurément organisation.
Dans le déroulement d’une formation embryonnaire, les cellules qui y participent, ont-elles un quelconque pouvoir sur la programmation en cours? Elles n’en ont pas davantage, mais sans doute pas moins que les citoyens d’un état n’ont de pouvoir sur les décisions gouvernementales. En outre, chaque individu, dans la société, garde à son échelle, une indépendance certaine, pour peu qu’il soit suffisamment adaptatif et créatif.
Ce manuscrit totalement atypique, invite à considérer les civilisations les plus sophistiquées, dites, technologiques, comme une étape dans laquelle l’espèce humaine est à la fois, totalement impliquée, et à terme, progressivement exclue, au plan purement naturel. L’être humain fait pression sur homo sapiens.
Le comportement de l’homme, face à la Nature qu’il exploite comme « matière première » dans son recyclage industriel et technologique, son irrationalité inconsciente fondamentale, le présente comme matière sensible, intermédiaire, elle-même « exploitée ». Il y aurait comme une force, émanant d’un autre phénomène qui engloberait l’ensemble des règnes terrestres. Ce phénomène, cohérent avec le constat de l‘Histoire violente, concernerait l’au-delà de la Terre, et se présente comme une quatrième dimension accessible à la plupart des individus. Il ne s’agit pas ici de science fiction!
Cette dynamique évolutive de la matière, se traduisant par une consciencialisation progressive de l‘ inanimé, de « l’inerte », allant vers le vivant, puis vers l’être humain, est patente. Il est aussi possible de penser que la conscience psychologique, inscience, qui habite homo sapiens depuis son apparition, existait, sous d’autres formes chez les hominidés qui l’ont transmise à homo sapiens. Rien à voir avec la religion et avec Dieu, à moins de Le situer dans un éventuel avant Big-Bang!
Par ailleurs, mes réflexions sur les différents niveaux de correspondances, sur la réciprocité corps/culture énergétique et fonctionnelle, me conduit à penser que les structures, les institutions, tout ce qui en somme comprend le phénomène culturel, sociétal, serait, dans son fonctionnement général, organique. Une société serait donc une projection homologique du corps. La biologie humaine serait transcrite, voire sublimée dans le culturel. Cette bioculturalité devrait alors pouvoir permettre de dégager des thérapies agissant dans les deux sens, le biologique et le culturel. Les concrétisations politiques, économiques, artistiques, scientifiques, technologiques, etc., seraient elles-mêmes des codifications symboliques de processus génétiques, d’événements biochimiques, à l’œuvre chez l’être humain. La conscience inconsciente, nantie de sa mythologie fondamentale, serait un Moi Identitaire Mythologique, MIM. Ce dernier outil intentionnel évolutif (ergonomiquement spécifié ), réparti dans tout l’organisme, instrumentalise, anime le corps, anatomiquement conformé par la pression sociétale, dans le but technologique, au service duquel, nos ancêtres hominiens se sont toujours soumis, et ce, depuis qu’ils ont commencé à tailler des silex. C’est un constat indéniable, l’intention recyclant d’homo sapiens est pulsionnelle, comme une fourmilière. Les systèmes ethniques et les civilisations représentent des biotopes culturels où les femmes et les hommes se reproduisent et sont conformés par l’environnement relationnel. Et que signifie, pour l’organisme, pour le corps, s’adapter à son biotope culturel? Cela signifie qu’il en est à la fois un produit comportemental, traditionnel, sociologique et, une force potentielle de transformation créatrice, évolutive. L’énergie technologique suit une courbe ascendante très nette dans le fil de l’Histoire. Complexification. Si l’univers créait bien de la complexité, celle-ci est très bien représentée dans notre puissance ingénieuse, nos talents techniques et scientifiques. Nous ne sommes pas aussi doués en Amour et en compassion!
Et, enfin, je propose une forme de recherche expérimentale et une approche à l’être existentiel : une Psychanalyse Bioculturale , PB; grâce à laquelle il semble bien possible de comprendre les comportements culturels, des individus et des collectifs, en tant que principes relationnels; comprendre réciproquement les processus spécifiquement organiques qui régissent les comportements. Par la réciprocité homologique de la Loi Universelle des Correspondances Adaptative, la LUCA, parvenir à apprendre notre biologie nerveuse, entre autre, à travers ce que l’on maîtrise en art, en économie, en spécialités de terroir, en structures et moyens de communication, en urbanisme… Améliorer les systèmes administratifs, les constructions, les réseaux d’emplois, à travers ce que maîtrise la biologie, la physiologie, la biochimie, la génétique.
Les conséquences et les possibilités considérables d’une telle approche, sont éminemment importants pour la santé, pour la qualité d’une organisation culturelle, sociologique; pour la qualité des relations inter humaines; pour la qualité des relations que l‘homme va devoir bientôt assumer avec la machine en passe de devenir à son tour sensible. Cette chance qui peut-être s’offre à nous en ces temps difficiles n’est point à négliger, ni par la science, ni par le politique, encore moins pour le philosophe.
La question qui se pose à l’homme, en ce début du XXI ème siècle, n’est pas de savoir s’il faut ou s’il ne faut pas accepter la synergie technologique et sa mondialisation politico financière. Les défis posés à l’humanité toute entière se tiennent plutôt dans une stratégie de gestion et d’harmonisation, dans une volonté éthique d’Ecologie Comportementale et Relationnelle Interhumaine, c’est un ECRI.
La théorie de la LUCA, peut sembler déterministe. Cependant, il a fallut 14 milliards d’années à l’Univers pour nous engendrer; son déterminisme, s’il en est, se situe par conséquent sur une échelle de temps qui ne peut toucher la très très courte vie d’un humain ni même celle d'une culture donnée. Etant dans une pensée qui ne s’imagine point un système, mais qui démarre à partir du constat historique envers lequel le présent est fidèle, je me contente de voir ce qu’il est possible de faire pour sortir de la barbarie pulsionnelle, dans le cadre réaliste des contraintes imposées par les manifestations chaotiques de la matière.

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Fondements culturels des configurations de la conscience cognitive et morale de la civilisation occidentale. Analyse et ressorts des mentalités du monde globalisé. Les relations et comportements humains, les rapports humain/Nature, les traces et stigmates de l'Histoire de nos sociétés. Les limites de la croissance industrielle. L'écologie ,l'évolution et l'avenir du monde...