Fondements culturels des configurations de la conscience cognitive et morale de la civilisation occidentale. Analyse et ressorts des mentalités du monde globalisé. Les relations et comportements humains, les rapports humain/Nature, les traces et stigmates de l'Histoire de nos sociétés. Les limites de la croissance industrielle. L'écologie ,l'évolution et l'avenir du monde...
jeudi 7 juin 2007
Le profanateur sensible.
Homo sapiens n'est pas seulement un organisme vivant dans la nature, comme un simple mammifère de plus, à l'exemple des enfants sauvages , dépourvus de l'apport culturel. Les collectifs d'OBIS se comportent en créateurs de systèmes sociaux, systèmes fantasmés par les interprétation mimiques (issues du MIM), ils élaborent ces fameux biotopes culturels (des sociétés et des civilisations). Et je compte bien décrire au plus simple les fonctionnement de ce concept. Bien entendu le MIM n'a commencé à se développer chez nos ancêtres hominidés, qu'à partir d'une nécessité adaptative dont le grand mystère de l'origine de celle-ci est lié à un vide scientifique: le passage du simple primate à l'hominidé; le fameux chainon manquant des paléoanthropologues. En tout état de cause, ces rappels historiques évolutifs ne sont qu'accessoires face au principal sujet de mes développements: libérer l'être humain de l'influence du MIM, engrammé par l'Histoire des civilisations, qui est la source des souffrances nombreuses et variées que les OBIS s'infligent les uns aux autres; des atteintes qu'ils portent à la Nature.
Ce curieux appareillage conceptuel peut sembler bien embrouillé, surtout pour le spécialiste, "pièce du puzzle définitivement insularisée dans l'insondable Mer de tous les savoirs" (1). Ces assertions apparaîtront sans doute délirantes et inutiles; leur difficulté pédagogique seront, à juste titre, jugées maladroites. Elles ne font que tenter de répondre à la problématique de la névrose civilisatrice, à celle du "pourquoi évolutionniste" de l'action de l'être humain sur la Nature originelle et sur la matière. Il me semble juste de penser que le monde d'aujourd'hui est une corollaire de notre espèce , et on ne peut appréhender la problématique de l'un, sans chercher à mieux comprendre l'autre. On ne peut enrichir l'être individuel sans se préoccuper du bain collectif dans lequel il est trempé. On ne peut s'inquiéter du devenir d'un pays en faisant abstraction de ce qui se passe autour et qui est dorénavant si proche.
Mon discours ne fait que tenter de s'affranchir une fois pour toute de la béquille vermoulue de la croyance passive et vaincue, pour trouver des solutions concrètes dignes et valables pour non pas, l'espèce humaine en tant que phénomène __ qui prospère malgré tout beaucoup mieux que d'autres espèces __, mais dignes et valables pour l'être humain. Toute la question est ontologique. Qu'est ce que j'ai envie de vivre, dans le fond de moi-même, en tant qu'être sensible immerge dans "Lost Emery"? Puis-je me contenter de laisser dormir cette immense mémoire que j'incarne, en tant qu'OBIS, en jetant un regard étranger sur l'autre, et qui est "mème".
(1). Référence ( non pas citation) à Edgar Morin, La Méthode, t.1. La Nature de la Nature.
Fondements culturels des configurations de la conscience cognitive et morale de la civilisation occidentale. Analyse et ressorts des mentalités du monde globalisé. Les relations et comportements humains, les rapports humain/Nature, les traces et stigmates de l'Histoire de nos sociétés. Les limites de la croissance industrielle. L'écologie ,l'évolution et l'avenir du monde...
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