La bioculturalité positionne la notion de culture dans un sens élargi reliant l'homme en tant qu'organisme biologique avec les organisations ethniques agissant comme principe civilisateur. Le terme culture est habituellement considéré d’un point de vue restrictif. Il est présenté comme transmission virtuelle des clivages sociaux mais non comme cadre environnemental physique. Chez l'homme, le seul outil comportemental qui soit connu est bien entendu le corps. Lorsqu'on est boulanger, ingénieur, politicien ou écrivain, on l'est avec son corps, le corps en tant qu'outil mécanique, le corps en tant que théatre d'événements physiologiques sous- jacents à la mécanique. Il se comporte sur un mode adaptatif dans un contexte et des structures environnementales qui s'imposent à lui. Et cet environnement culturel, social, agit et influence son Moi Identitaire Mythologique. Ce dernier est constitué par ses milliards de connections synaptiques du cortex cérébral. Comment un OBIS donné peut-il se comporter dans la société? Par vibration émotionnelle et par imprégnation. Il n'y a pas de séparation informationnelle entre le bain sociétal et l'organisme, le corps; les deux sont connectés en permanence et interagissent en permanence sans que nous en soyons conscients. Nous sommes littéralement habités, mieux, nous sommes animés par la culture et l'Histoire. Ce terme de biocultural rend compte d’un inter influence corps/culture, ne formant pas simplement un échange, une communication entre deux éléments séparés où l’un serait accessoire de l’autre. En outre, le processus biocultural définis les sociétés humaines comme des creusets phénotypiques d'individus associés aux lois biologiques de la procréation. Il relate d’un processus symbiotique ou le culturel engramme le corps et où le corps contribue à régénérer le culturel. Deux parties dans une parfaite réciprocité dynamique, auto équilibrée, ne faisant qu’un tout existenciel. Le Tout biocultural corps/culture (ethnie ou civilisation) forme une production historique, une somme évolutive considérable conformant la structure organique des êtres humains. Si l’être humain n’était pas biocultural, il ne serait point. Le plus intéressant de ceci réside dans la possibilité de comprendre le corps et donc de l'équilibrer, en se référant à ce que je dénomme les correspondances adaptatives, par un décodage d'un élément biologique donné, en se référant à sa correspondance culturelle.
Fondements culturels des configurations de la conscience cognitive et morale de la civilisation occidentale. Analyse et ressorts des mentalités du monde globalisé. Les relations et comportements humains, les rapports humain/Nature, les traces et stigmates de l'Histoire de nos sociétés. Les limites de la croissance industrielle. L'écologie ,l'évolution et l'avenir du monde...
jeudi 21 juin 2007
Culture, conception élargie en Bioculturalité.
Fondements culturels des configurations de la conscience cognitive et morale de la civilisation occidentale. Analyse et ressorts des mentalités du monde globalisé. Les relations et comportements humains, les rapports humain/Nature, les traces et stigmates de l'Histoire de nos sociétés. Les limites de la croissance industrielle. L'écologie ,l'évolution et l'avenir du monde...
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