9 août 2008.
Ce texte est en voie de rédaction et la version présente n'est point définitive.
version du 17 / 08 / 2008.
Cerveau et corps sensible.
Nos perceptions engendrent en notre être tout entier __ et non uniquement dans le cerveau __ des états émotionnels complexes et variés . Dans les biotopes culturels (Lost Emeries), les individus (OBIS) génèrent un environnement hautement subjectif qui inspire les comportements. En cela, il y a réciprocité entre le corps et le bain culturel.
Il n’y a pas de nature humaine(1) ; il y a la Nature en évolution d’où est issu homo sapiens.
L'espèce homo sapiens est à la Nature originelle, ce que la l'être humain est à la culture. Globalement nous pouvons définir la culture comme l'ensemble des éléments institutionnels, historiques et traditionnels propres à permettre aux individus de s'organiser et d'échanger.
Le milieu sociétal, est donc prépondérant dans les comportements de l'être humain, produit biologico-culturel ou biocultural.
D'un point de vue épistémologique, les sociétés des hommes doivent faire l'objet d'une approche purement scientifique et doivent être observées dans le cadre d'une éthologie humaine stricte, affranchie de toute complaisance.
De même que l'anatomie de la plante et de l'animal présentent des caractères adaptatifs spécialisés et fonctionnels, le processus biocultural conforme les corps, dont les diverses aptitudes permettent aux OBIS(1) de s'adapter sous toutes les latitudes climato-géographiques de notre planète, grâce à une adaptativité première des systèmes ethniques. Et, bien entendu les spécificités anatomiques se doivent, du moins, à l'origine, d'être conformés à ces exigences géographiques. Aujourd'hui, en Occident, les caractères physico-ethniques tendent à se fondre dans une mixité très diversifiée.
PREHISTOIRE.
Avant le développement de cultures sophistiquées, les hommes constituaient des groupes (tribus?) comportant déjà des codes de relations simples. En ces temps lointains la réciprocité corps / culture, dans sa partie psychologique individuelle était régie par une forme de conscience toute instinctive : le Moi Identitaire Mythologique (MIM). Le MIM fonctionnait par une perception-réflexe chez l’individu qui consistait en un affect de transfert sur son milieu de vie et l'environnement. Un réflexe qui avait pour fonction de permettre de s'identifier au milieu groupal et naturel. En ce temps-là, le milieu naturel inspirait un respect et une crainte proportionnelle aux grands dangers et à l'ignorance dont il faisait l'objet. Il fallait cependant se familiariser et s'adapter à cette nature forte et brutale. Ainsi, tous les phénomènes naturels, comme la forêt, la montagne, le ciel, la rivière, les animaux, le jour, la lune, le soleil... étaient dotés d'un nom, d'une sémantique précise, exactement comme si ces éléments de la nature étaient porteurs d'une âme, d'une conscience et d'une volonté propre, à l'image des humains. Ils s'en trouvaient donc hominisés, personnifiés, et gérés comme des êtres semblables à des femmes et des hommes, mais avec des pouvoirs, une puissance immense et supérieure dont dépendaient les groupes humains. Par retour, le milieu naturel ainsi anthropomorphisé générait dans l'imaginaire, des figures, des fantasmes, des rêves; ces figures faisaient entièrement partie de la vie des humains et les accompagnaient dans toutes leurs activités collectives et personnelles. Les tout premiers mythes étaient nés. De nos jours la conscience humaine, le MIM, est toujours dans la perception du mythe, bien que cette perception opère selon des modes et des formes beaucoup plus complexes. Par exemple les grandes religions (fondées sur une mythologie déiste) sont les héritières "modernes" de la mythologie animiste des premiers groupes d'humains organisés.
. L'immersion ethnique induit des comportements de "recyclage", codifiés, normalisés, dans les rapports et interactions à l’intérieur des systèmes culturels. Ici, le système culturel est considéré comme l’ensemble des traditions, des institutions, des structures et infrastructures construites, élaborées au cours d'une Histoire des peuples et des civilisations par les individus collectivisés. Un Organisme Biocultural Identitaire Sensible (OBIS) est une mémoire expériencielle ancestrale.
La culture est à l'être humain ce que la Nature est à l'homo sapiens.
Cette notion est fondamentale à la compréhension de la totalité obisienne. Chaque femme, chaque homme fonctionne sur les deux plans naturel et culturel simultanément. Les systèmes de sociétés humaines reposent sur une "solidarité" toute instinctive, toute animale, disons une pseudo éthique contrainte, émaillée de transgressions innombrables __ porteuses d'émergence__ dont dépend les existences individuelles, et les nations !
Ces organisations sociétales, ces biotopes culturels-culturants constituent des milieux nécessitant la capacité adaptative où les OBIS naissent, se développent , se reproduisent et tendent à prospérer. Il n'y a aucune différence ni séparation fondamentale entre l'adaptation de la plante, de l'animal à son écosystème, et l'adaptation des OBIS humains à leurs biotopes culturels. Par contre, Homo sapiens présente la particularité zoologique : celle de construire ses propres biotopes culturels (urbanité; ruralité; nomadisme). Plus exactement c'est au processus historico-culturel que l'on doit cette élaboration. A l’intérieur de ce processus biocultural les individus OBIS, se livrent à la même concurrence que celle qui anime les règnes végétal et animal et c’est ainsi que homo sapiens, la créature la plus agressive de la création, soumet la Terre à ses pulsions évolutives, autant qu'elle est une espèce prédatrice d’elle-même. Les biotopes culturels contribuent de ce fait à leur propre sélectivité évolutive !
Il est un monde spécifiquement humain sur cette planète qui s’est développé à partir des transformations matérielles, des recyclages opérées par le MIM, que l'on nomme vaguement "la conscience humaine". Transformations irréversibles sur ce qui avant nous était en quelque sorte, la nature originelle.
Comment la nature originelle a-t-elle produit un primate qui, après 6 millions d'années environ, a évolué, voila 200 000 ans, sous sa dernière version, l'homo sapiens, et qui construit des buildings de 600 mètres de hauteur faits de béton, d'acier et de verre, et qui s’apprête à déposer des robots informatiques sur la planète Mars ?
Au commencement est l’émotion.
Les émotions sont purement naturelles et touchent le vivant dans son ensemble. Cependant chez le mammifère humain cette réactivité de l’instinct face au milieu culturel (sociétal) s’objective sous différentes fonctions cérébrales __ et sans doute globalement corporelles __ élaborées en représentations, schémas virtuels interprétatifs et subjectifs. Le distinguo principal entre homo sapiens et ses cousins mammifères est le niveau de complexité des sociétés humaines, ce dernier étant un produit évolutif d’une structure cérébrale particulière. Le concept psychanalytique propose une phénoménologie d’un « inconscient » qui serait opposé à ce qui serait sensé être la pleine conscience volontaire et rationnelle. Sauf que cette… conscience-là est fondée sur ce que… l’inconscient veut bien lui faire croire !
Je me suis prononcé à propos du terme conscience qui n’est pas significatif des nombreux niveaux de fonctionnements de l’OBIS et qui ne rend point justice à ce qui est redevable et imputable à l'Histoire biologisée, au milieu, à l’environnement agissant sur des zones diversement non pensables du cerveau. Un des travaux ambitieux que je me suis assigné est la description des interactions sensibles entre l’individu-sujet et le milieu, disons globalement culturel dont il n’est jamais coupé. L’homme forme un tout avec son milieu culturel. Je donne au terme culturel toute sa signifiance historique, matérielle et structurelle, institutionnelle, morale, traditionnelle et symbolique. Je rappelle au passage mon concept biocultural qui ose signifier l’anatomie de l’espèce homo sapiens comme une résultante psychomorphe adaptative, une suite complexifiée des ancêtres hominidés. Le corps et le cerveau d’homo sapiens se sont simultanément conformés avec les contraintes adaptatives imposées au long de millions d’années et qui ont vu se succéder des formes hominisées préhistoriques nombreuses et variées, toujours plus affinées, plus techniquement créatives, jusqu’à l’homme actuel.
Percevoir ; perse-voir : perse-vue ; persu-perçu = la vue perçante, autrement dit, la capacité de voir au-delà du visible, la capacité d'imaginer et de croire à ce qu'il imagine, telle est la fonction du Moi Identitaire Mythologique, ou ego. Pourquoi ce verbe fait-il écho à la vue et non pas à l’odorat par exemple ? Cela aurait donné perceson ; percesonner… C'est tout simplement que le MIM est producteur d'images mentales, de projections anthropomorphes identitaires, utiles à la nécessité de se reconnaître dans le milieu environnemental. De la même façon qu'un intestin a besoin de se reconnaître dans l'organisme où il fonctionne; il n'a pas une vision objective de cet organisme, il en perçoit des stimilations qu'il traduit dans son propre langage intestinal.
Le sensoriel neuronal rapporte, depuis le milieu, des images, des sons, des odeurs, du goût et du sensible tactile ; la perception codifie ces stimulis sensoriels pour dessiner dans le cerveau des marquages symboliques. Cette codification sensori-culturelle évolue par rapport à l’enrichissement informationnel de l’environnement et des lieus de vie. Au fil de la longue histoire des cultures humaines le cerveau s’est progressivement paramétré au niveau du cortex.
Ces schémas ne sont point encore significativement compris par les neuroscientifiques. Au niveau cérébral, en ce qui concerne les émotions, il serait, entre autre, question de « qualias », de constellations de neurones interconnectés selon des « types de sélections développementales » ou expérientielles et le tout mis en cohérence par « la réentrée » ; les informations seraient triées, comme présélectionnées sous forme de « cartes » composées par des assemblages signifiants de neurones et ces « cartes » constitueraient le jeu cognitif à la disposition de l’individu, un jeu limité par les capacités motrices et l’équilibre métabolique extrêmement variable qualitativement d’un sujet à l’autre. Certains planchent sur des concepts de « neurones miroirs »… Les théories foisonnent, toutes plus intrigantes les unes que les autres !
En tout état de cause, ces schémas virtuels, quel qu’en soit l’explication neurobiologique, se manifestent bel et bien chez les individus humains. Ils sont constamment activés par les échos émotionnels qu’ils induisent ; ces échos formant des rappels et des références identitaires. Ce qui fait que ces schémas soient pris comme réalité psychologique, réside bien dans un système perceptif où ce qui, finalement agit comme interprétation symbolique du réel naturel terrestre, s’impose au « je », au « moi » comme la seule représentation du réel objectif pensable.
Les autres mammifères fonctionnent également par ce type de codage mais la conscience du loup, du dauphin ou de la cigogne ne fait pas dans le mythe car ce genre d’artefact de la nature est parfaitement inutile dans leur milieu ! Chez l’homme comme chez les autres animaux ces paramétrages cérébraux ont une fonction adaptative fondamentale permettant des comportements stratégiques et auto-défensifs. Plus particulièrement, chez homo sapiens, ces schémas permettent à l’individu de se percevoir et se reconnaitre comme distinct de son milieu qui est fort complexe. Cette fonction identitaire totalement subjective, voire arbitraire, du MIM, n’a point pour fonction d’indiquer à l’homme la réalité interactive de l’Univers, elle n’est là que pour induire seulement une relative sociabilité interhumaine afin que les relations puissent être régulées dans des comportements les moins criminels possibles. Par ailleurs, le fait que l’individu se perçoive sous un habillage psychologique rassurant contribue à une liberté d’action, une autonomie comportementale susceptible de favoriser des processus d’apport de nouveauté dans les infrastructures culturelles (phénomène évolutif non perçu comme tel par le moi) et d’amener l’émergence au cœur même du milieu sociétal (culturel), une nouveauté indispensable à l’évolution. Je pense devoir encore insister sur ma vision personnelle du phénomène évolutif. A mon sens l’évolution ne concerne pas seulement les espèces du vivant. Homo sapiens et le monde qu’il a produit est une suite évolutive de la nature. Les cultures humaines sont des correspondances symbolisées d’éléments naturels comme l’eau, la montagne, le soleil, la nuit, le jour, les plantes, les animaux, le feu, les forêts. Le culturel fondé sur une mythologisation du naturel par l’intermédiaire de l’être humain, est une forme évolutive de celui-ci. Les nouvelles formes de vies engendrées par l’évolution ne remplacent pas les espèces existantes elles sont des versions mises à jour relativement aux changements imposés par les milieux.
Perse-voir c’est voir au-delà du visible ; c’est saisir ensemble le signifiant de ce que l’œil voit ; c’est pouvoir ainsi se maintenir vivant à partir de la vue, de l’odorat, du goût, de l’ouïe et du toucher ; c’est comprendre : prendre avec. Comprendre quoi faire en présence de… C’est avoir l’intelligence contextuelle. Et celle-ci, convenons en, est tout aussi indispensable à l’homme dans ses systèmes culturels que pour tous les êtres vivants dans leurs écosystèmes sur la planète Terre.
Chez l’homme, cette signifiance symbolisée et transcrite par le Moi Identitaire Mythologique ayant le rôle de la perceptadaptation représente une transduction émotionnelle. Les émotions ont une importance majeure dans la phénoménologie de l’esprit. Tous les points essentiels de l’esprit : l’art et la notion esthétique, le sentiment religieux, ou les satisfactions fondées sur l’intellect et le développement des savoirs naissent à partir de l’union entre émotion brute et perception psychologique. Et le maître de cette union est le MIM dont le siège organique est très vraisemblablement le cortex cérébral.
Comment cela a-t-il commencé ? A partir de quand et comment l’homme préhistorique s’est-il mis à rêver face à un coucher de soleil automnal ? Sans doute l’a-t-il fait bien avant de mettre des mots consacrés sur un émotionnel qui l’envahissait, le submergeait, le laissant là, coi, devant les spectacles de la Nature. Ces hominidés furent tout entiers cois longtemps avant d’être en mesure de se demander « quoi ?» et longtemps avant de devenir, d’incarner, mille et uns « quoi ? » mythologiques. L’émotion est un phénomène du vivant avant que d’être une composante intégrée, chez l’homme, dans ses processus culturels artistiques, religieux, sociaux.. La fleur, l‘insecte, le mammifère, l’animal aquatique et l’oiseau connaissent l’émotion, ou plutôt, c’est l’émotion qui les connait ! Si nous pouvions comprendre un peu mieux les correspondances entre interconnexions neurale et représentation symbolique, cela nous éclairerait sur le passage du simple primate à l’humain. Comment et selon quelles étapes le MIM et son anatomie humaine s’est-il développé ? La science nous l’apprendra-t-elle ? En tout état de cause, le monde naturel n’est plus le même depuis ces développements.
L’être est un contenant historique, une mémoire cellulaire dont le contenu est fait de multiples êtres forcément plus petits et qui le constituent à la fois comme un ensemble cohérent autonome, et comme une partie d’un autre ensemble, d’un autre système, qui lui, forme des collectifs se comportant sur une échelle environnementale d’espace-temps supérieure. Tout ce qui est, est évolutif, le vivant étant la partie biologique d’un processus évolutif plus vaste que lui. L’évolution est relative à l’Univers tout entier, ses lois pour la plupart insoupçonnées qui s’exercent sur toutes les formes et dans tous les états existants, et à venir, de la matière.
4 août 2008
Le cerveau humain et influencent totalement ses comportements relationnels et interactifs face à son milieu environnemental. sont d’ordre culturel et se transmettent entre les individus par la narration explicative et l’influence mimétique et adaptative sociétale. Cependant le culturel est fondé sur une base spécifique, autrement dit instinctive. Le culturel est une rationalisation des affects instinctifs et forment le Processus Psychophysiologique Comportemental Typique (PPCT) de l’espèce homo sapiens. Le PPCT est actif sur plusieurs niveaux de fonctionnement. Actuellement les sciences cognitives reconnaissent divers états du PPCT telle « la conscience d’accès », la « conscience phénoménale », « l’inconscient cognitif », etc.… Ces concepts expriment chacun un état plus ou moins proche ou éloigné de ce que l’on appelle « l’état de veille consciente » où l’individu « est conscient d’être conscient », où tout son être corporel et culturel est envahis par une information identitaire ayant pour fonction d’autonomiser son corps et son organisme. Cette autonomie corporelle permet à chaque individu. Compte tenu que « l’on est toujours conscient de quelque chose » et que cet état dit « de veille » n’est qu’un ressentis instinctif culturé par des traditions, des narrations explicatives Celui-ci ayant fait l’objet d’une élaboration naturelle évolutive qui s’est déroulé au long de plusieurs millions d’années à travers une succession d’ancêtres appelés hominidés préhistoriques. L’homo sapiens des anthropologues serait apparu il y a 200 000 ans. Pas de rationnel sans irrationnel ; Pas de Yin sans le Yang…
Dans l’Univers perceptible tout ce qui se matérialise est le résultat de multiples effets de multiples causes qui se sont succédées dans l’espace temps. Cet espace-temps aurait pris naissance lors de ce que la science s’accorde pour dénommer le Big-bang. Pas de matière vivante sans matière inerte.
Pas d’individu qui ne soit multiple en lui-même et tout ce qui se concrétise ou matérialise
Lorsque deux notions A et B se contrarient cela est le signe qu’elles forment les deux parties proximères (3) d’un ensemble, un système, fonctionnel.
Est considéré comme fonctionnel un agent comportemental à l’intérieur d’un processus déterminé, orienté.
Un comportement est déterminé lorsqu’il est motivé par une intentionnalité ; ses effets induisent alors un ou plusieurs changements programmés temporaires ou définitifs sur l’objet où celui-ci s’exerce.
A l’intérieur d’un processus ou les comportements peuvent être aléatoires.
Les neurones miroirs fourniraient en quelque sorte la capacité interprétative voire analytique, et donc la compréhension intelligente de la perception sensorielle.
Bien que toute personnelle, cette compréhension interprétative est un outil sociétal adaptatif.
Le NM permet de construire du signifiant pour le MIM.
<il lui permet d’élaborer des actions déterminées et finalisées ; satisfaction de désirs et de besoins variés.
Sachant que le désir essentiel de l’être vivant est de se maintenir en vie coûte que coûte.
L’inconscient Freudien serait un contenu relatif aux expériences vécues par le sujet lui-même.
L’inscience de la MS comprendrait quant à elle, tout l’historique évolutif de la matière dans l’Univers perceptible.
Tout OBIS serait biologiquement conformé par l’un et l’autre ce qui expliquerait le très haut degré de complexité de l’être humain.
Loin d’être séparé du reste du monde planétaire terrestre, l’espèce humaine, constitutive de ses propres biotopes culturels, est tout aussi naturelle que les espèces végétales et que les autres animaux.
Les cultures ethniques représentent un embranchement complexe d’un arbre évolutif qui anime l’Univers de matière en extension.
L’ensemble des systèmes matérialisés depuis le big-bang se diversifie à l’intérieur de ce qui m’apparaît comme une unité comportementale.
J’y vois le signe de ce que l’on pourrait signifier par la répétition multiforme du Même.
Quelle serait la nature de ce Même ?
Il semble y avoir là un processus allant dans une direction au préalablement déterminée.
Pour quelles raisons, cette unités, où quelles causes elle devrait se décliner en de multiples formes, telles des étoiles, des planètes, de la vie ?
Ces déclinaisons du Même se produisent et s’engendrent les unes les autres.
Elles s’établissent à des échelles de grandeur spatio temporelles allant de l’infiniment petit (noyau atomique) jusqu’à l’infiniment grand.
L’être est un contenant dans lequel l’identité existentielle prend forme et substance.
Chaque OBIS représente un Etre- Vérité-Unique incontestable, inaltérable et incomparable face au monde.
Lorsque « je » dit : Je suis, ce n’est pas mon EVU qui s’exprime ainsi ; cela ne lui est pas utile ou nécessaire de s’affirmer.
Ceci est l’expression de l’ego, du MIM qui se perçoit au travers de la grille culturelle à la fois comme une force collective et comme énergie autonome libre.
Le MIM se convainc alors de sa force personnelle ce qui équilibre et relativise son angoisse par rapport au monde qui le dépasse.
Par le phénomène identitaire qui le met à la fois, dans une appartenance à un contexte protecteur (la société, le groupe, le club…) tout en appuyant sa valeur d’EVU, le MIM est prêt pour l’affrontement.
La vie est une lutte sélective incessante ; vivre c’est affronter l’adversité compétitive, les contraintes.
Vivre c’est non seulement se défendre, mais cela consiste aussi à donner au monde ce que nous contenons en tant que vérité unique et émergente.
Le monde est instable, changeant, versatile et violent ; à son propos le MIM se dit : « Il faut bien se garder de se me-fier ».
La grille culturelle où se me-dessine en filigrane Moi unique et distinct.
Se me-fier de tout ce qui n’est pas Moi et qui est perçu comme autre, comme étranger ; face auquel il faut s’affirmer.
Cette perception identitaire toute subjective donne au MIM tout l’espace relationnel nécessaire à l’expression objective de son Etre-vérité-Unique.
Ainsi assuré, motivé, le MIM est prêt pour l’affrontement général auquel se livrent tous les OBIS ; il est prêt à recevoir et à infliger contraintes, informations culturantes ; prêt à se comporter dans la grande mixité sociétale.
Le « je » n’ai rien d’autre qu’un outil adaptatif actionné par le MIM qui est lui-même représentatif d’une symbolisation de l’EVU.
En quoi consiste la capacité de référence au réel ? Qu’est-ce que le réel ?
Est-ce avoir la notion de la durée temporelle ?
Ce que le milieu nous renvoie ?
Les limites fonctionnelles de notre corps ?
Est-ce la souffrance ?
La maladie ?
Les expériences traumatiques ?
La mémoire ?
A vrai dire, l’expérience du réel passe par le filtre perceptif, le Moi Identitaire Mythologique. C’est ainsi que notre vision du réel est de l’ordre du mythe, du légendaire ; une mythologie collective bien sûr, mais aussi très personnelle.
Notre EVU constitue la référence insciente sur laquelle notre MIM se fonde pour nous guider dans nos tendances, nos réflexes, nos propensions ; dans notre manière très personnelle de vivre en soi le milieu environnemental, autrement dit caractérise nos émotions.
D’après ….. L’inconscient Freudien correspond à une idée de traces expérientielles.
Celles-ci constitueraient (psychiquement, je suppose) le sujet singulier par un processus associatif.
Ma théorie bioculturale de l’OBIS, propose que ces traces ne soient pas laissées par les expériences vécues, mais par les ancêtres. Les expériences seraient donc biologisées et transmissibles biologiquement sous forme de propensions, de penchants, mais aussi de facilités, de talents et de dons particuliers.
Un comportement est dit aléatoire lorsqu’il s’objective hors du contexte systémique et déterminé dans lequel il est sensé s’objectiver. Il en est de même pour un comportement qui se manifeste dans un système où il n’a pas été activé.
La présence ou l’absence de l’intention au moment de l’élaboration d’un système n’est pas significative pour le déterminisme ou pour l’aléa, car un système bien que déterminé peu fort bien être le théâtre de comportements aléatoires.
Plus il y a de cohésion entre les composants d’un système, plus les composants se contraignent mutuellement, et plus l’ensemble est spécifié.
On dit alors que les contraintes sont directionnelles.
La spécification d’un système (ou spéciation, pour le vivant), produit une efficacité optimale pour accomplir une tâche particulière et rien que celle-ci.
Dans la chaîne du vivant la spéciation conforme les morphes, les anatomies fonctionnelles, en vue de comportements déterminés.
Je dis que deux agents, composants, ou éléments sont deux parties proximères, lorsqu’elles sont contradictoires et unies pour former un processus, un phénomène, un système ou une organisation.
Par exemple deux OBIS, formant un couple intime, sont proximères.
Se comporter c’est fonctionner.
Se comporter c’est informer, c’est conformer, c’est transformer ; c’est donc agir.
Se comporter c’est informer par le mouvement.
Un comportement n’est pas un acte mais une action.
La différence entre acte et action : l’action est le préliminaire de l’acte ; celle-ci engendre et précède celui-là.
Par exemple, conduire un véhicule en pleine nuit, tout feux éteint, sur une autoroute à contre voie, est un comportement dangereux et irresponsable.
Nettoyer un véhicule après l’avoir chargé de pots de peintures qui se sont renversés est un acte positivement ennuyeux.
Repiquer des plants de laitues dans le potager est un acte jardinier.
Mais, appliquer des procédures et des techniques en accord strict avec les lois de la nature, sans utiliser de produits chimiques, correspond à un comportement écologique.
Il est juste de parler de comportement à propos d’une chose non vivante.
Les fluides, les étoiles, les ondes gravitationnelles. Les solutions de produits chimiques. Se comportent.
Un comportement peut être volontaire et déterminé. Ou bien pulsionnel, réflexe ou mécanique.
Se comporter c’est bouger.
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