mercredi 20 juillet 2011

Anet le 16 Déc.1991et repris en 2008 et 2011.

Chercher, comprendre et,  savoir.

Si ma vie doit avoir un sens, un but, sans doute que sa direction est le questionnement et la sensation de capter, de ressentir tout ce qui s’anime, se matérialise, se manifeste et s’observe dans le domaine de l’art et des sciences. Cela en sachant les limites que toute personne de ma condition se voit imposé : je suis un autodidacte et j’ai dû consacrer le plus clair de mon temps à mon gagne-pain et non pas à la recherche.
A propos de réflexion et d’études, il n’est pas utile cependant, d’accumuler un savoir purement événementiel. Mon sentiment est qu’il faut aller vers l’essentiel, le fondamental et se porter au-delà des chapitres de l’histoire des civilisations. Travailler par la simple mais profonde introspection en s’épaulant d’ouvrages bien choisis, courageusement pénétrés. Quant à l’expérience, je m’en remets à l’OBIS que je contiens guidé par tous mes sens en éveil.
La vie, une symphonie des sens guidée par le Moi Identitaire Mythologique, le MIM.
Ce qui est passionnant pour moi est que si mes réponses sont pertinentes, cela signifie que je révèle ce qui est dans l’air, et qui fait parti du programme collectif dont je suis alors un ingrédient bien positionné. C’est comme si chaque individu était en moi sous forme de cellule composant cet être composite et mystérieux que j’incarne. Un peu à l’image des cellules de mon propre corps qui, à leur façon et à l’image de l’ OBIS qu’elles composent, seraient secouées par des questions d’ordre existentiel.
Imaginons ces milliards de cellules ayant, à leur façon biochimiques, des activités “philosophiques“, “métaphysiques“, “artistiques“... Imaginons tout un processus de pensée à l’intérieur de chaque organe. Tous les êtres humains possèdent un coeur placé à gauche dans la poitrine, un cerveau et des systèmes nerveux et sanguins, un appareil digestif et des poumons... Cependant il n’y a pas deux corps qui fonctionnent exactement de la même façon simultanément. L’organisation biologique du corps n’est-elle point le résultat  de ce qui correspond à sa  pensée?... Pour qu’un organisme soit capable de réajuster son équilibre chaque seconde en fonction de milliers de paramètres relatifs aux conditions que le milieu, l’environnement imposent; pour que ces nombreuses données soient biochimiquement traitées, triées, il faut bien que tout cela se coordonne. Or, qu'est ce que la pensée cérébrale? C'est une coordination d'informations qui se forme en un langage, une syntaxe signifiante. Mais alors, sur quel type cognitif les éléments biologiques du corps humain sont-ils organisés, pour faire en sorte que le “mammifère humain” créait du culturel? Allons plus loin dans ce postulat, et imaginons l’avènement d’une cellule géniale que l’on pourrait appeler Einstein ou L. de Vinci... Il y a fort à penser qu’au moment où cette cellule va s’activer, se comporter, il va se passer des événements physiologiques d’importance qui vont influencer ma conscience, mon moi cognitif, et changer certaines constellations de neurones connectés et ainsi, agir sur mon intellectualité.
Je pense, en vertu de cette possibilité. que si ma conscience est fascinée par une ou plusieurs idées relatives à une clé fondamentale qui répondrait à la question : Que sommes-nous, qu’est-ce que l’homme dans l’univers ? C’ est que cette clé aurait commencé par prendre mon corps, avant que de se traduire par le moi, par ces questions.
Certes, si les informations peuvent monter des organes vers le cerveau, d’autres informations d’un autre type, peuvent transiter des différentes zones cérébrales vers les ramifications du système nerveux pour se diffuser dans le sang et métaboliser les vitamines, les acides aminés, les sels minéraux et autres oligoéléments et les coordonner en correspondance avec les informations venues du cerveau. Alors, ce qui, au départ n’était qu’abstraction virtuelle inspirée par une conversation, un voyage ou une expérience quelconque, va devenir biologiquement concret et va devenir réalité pour le corps qui l’aura intégré et qui, désormais, pour un temps de durée x, va fonctionner différemment, et, par retour, envoyer au cerveau des éléments émotionnels qui eux aussi vont influer sur certaines parties du corps.  Et cette réalité structurelle ne manquera pas de se traduire en état de santé. En tous les cas la révolution biologique est permanente dans ma corporalité en "crise" adaptative incessante, et cet état de crise qui trouve au fur et à mesure, ses résolutions, n'est-elle pas correspondante avec la crise toute aussi permanente de la culture, de la société, du monde?


Au tout début de l’Ecclésiaste il est fait mention de l’aspect répétitif des manifestations du monde. “ Rien de nouveau sous le soleil”. Pourtant tout change sans cesse et l’actualité confirme des questions et des prises de consciences qui appellent des solutions. Paradoxe de l’immuabilité du changement. Les solutions existent nulle part ailleurs que dans la continuité de la vie, à son niveau le plus évolué, à l’intérieur de la physiologie humaine. Solutionner, c’est savoir lire en soi l’OBIS, l’histoire, ou plutôt lire l’histoire en marche en nous-même. Ce travail, de toute évidence, a échappé à la conscience de tous dans la tradition cartésienne.


Mais si l’on veut faire les choses dans l’ordre, il faut rappeler que ce qui permet à l’esprit, à une pensée d’être, c’est ce regard, mieux, cette vision supérieure qui permet de lire en toute chose, au quotidien, n’importe où, minute après minute et de voir que rien n’est banal, rien n’est insignifiant ou négligeable, rien, ni personne. Pour peu que cette farouche intentionnalité de savoir nous habite, alors, chaque respiration, chaque échange, même des plus brefs et des plus quotidiens devient enseignement et peut être appréhendé dans sa vérité essentiellement bioculturale.
Développer cette vision supérieure est un devoir et une nécessité pour la vie, pour nos enfants.


3 commentaires:

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Anonyme a dit…

merci patrick

tout est relié à la conscience humaine=l'esprit , facteur sensoriel déclenchant tous nos actes
le corps humain est une balance=moitié pathologique =moitié sensoriel.....

seule la connaissance de son esprit peut favoriser l'enrichissement = l' entourage ; avoir accès à l' enseignement ....éducatif, émotionnel .......comprendre ses propres réflexions de l' esprit est déja un grand pas ....le moi n' existe pas, le sur-moi non plus , l' âme non plus
la conscience=l'esprit dirige en fonctions des actes commis, si aucune réflexions de la pensée humaine, l'humain ne peut avancer

le biologique est incorporé à l' esprit ,

tu maitrises parfaitement , je n'ai point ta science , j'ai parcouru mon chemin ....

que pense tu de la philosophie bouddhiste??? sur le plan scientifique.....

mes sincères amitiés patrick
véronique benzazon

Patrick Boutefroy a dit…

Veronique, la philosophie spirituelle et la science, en tant que domaines distincts de l'esprit se complètent en soi. Le Bouddhisme à mes yeux, présente une magnifique démonstration du non matérialisme et de la compassion, deux éléments à travailler dans ce monde barbare. Merci amie poète sensible pour votre intérêt envers mes écrits.

Fondements culturels des configurations de la conscience cognitive et morale de la civilisation occidentale. Analyse et ressorts des mentalités du monde globalisé. Les relations et comportements humains, les rapports humain/Nature, les traces et stigmates de l'Histoire de nos sociétés. Les limites de la croissance industrielle. L'écologie ,l'évolution et l'avenir du monde...