Présentation et enchaînement logique des concepts de ma si chère et si personnelle petite théorie de l’Organisme Biocultural Inscient et Sensible, OBIS, fondée sur un postulat: la Loi Universelle des Correspondances Adaptatives, la LUCA, régissant notre Univers perceptible. En fait ça fait un peu sérieux mais ce qui me plait c'est le couple OBIS-LUCA.
L’espèce humaine vue en tant que troisième niveau d’évolution de la matière de l’Univers. Vous allez avoir tous les détails au fur et à mesure, patience.
niveau 1 : matière inerte.
niveau 2 : matière vivante végétale et animale.
niveau 3 : l’être humain constitué de matière dite sensible et insciente, en regard des capacités synthétiques et créatrices de son moi "habité".
Sur la Terre, la MSI (Matière Sensible Insciente), se manifeste sous la forme énergétique d’ homo sapiens et de sa psychobiologie fondamentale qui lui confère un Moi Inscient Mythologique, MIM. Et oui, il est né comme ça. Le MIM a sans doute commencé à se développer chez nos ancêtres, et plus particulièrement chez homo erectus, marqué, sensibilisé par la maîtrise du feu et ses usages. Le MIM est le moteur culturel du corps-outil comportemental exerçant une force mécanique sur les niveaux 1 et 2, niveaux constituant sur la Terre, la nature dans son ensemble, nature d’où l’homme est apparu. Ceci en vue de la transformer, à mon humble avis, car, si l'homme est un produit de la nature et qu'il la transforme aussi facilement, ce n'est point par une erreur naturelle ou par un accident évolutif. Bien que sympathisant de Darwin, je ne partage pas ses idées de mutations accidentelles ou aléatoires. Les centres stratégiques de la transformation de la nature par homo sapiens-recycleur sont les systèmes d’organisations sociétales et collectives et leurs structures culturelles. Ici le terme culture est à comprendre dans sa signification de culture collective, mémoire historique évolutive et système de conditionnement comportemental par la transmission des rites et des codifications relationnelles. Transmission beaucoup plus mimétique qu'intellectuelle, d'ailleurs. Dans le contexte de la théorie de l’OBIS, le milieu culturel, est désigné comme "biotope culturel", système ouvert, et par une métaphore : l’Océan Spatio Temporel du Mixage Relationnel Interhumain, OSTMRI, ou plus famillièrement "Lost Emery".
INSCIENCE ?
ANNIYYA ou INNIYYA : terme féminin ; arabe médiéval. Origine obscure. Essence ou existence. Sur la base de inna (particule assertive) ou de anna (clause proportionnelle) ; iyya (terminaison des termes abstraits). Pourrait définir le vrai. Ana (moi). Dans la traduction des textes philos. grecs en arabe, inniyya a la faveur. D’un point de vue sémantique : étant ; essence ; être. L’être parfait. La substance. Terme donnant une idée du vrai.
Il indique une opposition entre la notion de fait et le pourquoi. Relatif à la conscience de soi chez Avicenne. (D’après le dictio des termes philosophiques).
Il m’a paru bon de chercher un terme neuf pour signifier à la fois la conscience psychologique de l'homme, __ et qui n'est donc pas objective__, le distinguant dit-on, de l'animal, et toute la complexité physiologique dont l’homme est constitué, malgré son animalité. Ce terme est Inscience. O combien de termes existe-t-il pour exprimer ce qui nous sert à réfléchir de façon plus ou moins rationnelle, plus ou moins attentive...où le cogito se compromet avec l’ego… JE SUIS ! Anniyya ; l’esprit ; la mémoire ; la pensée philosophique ; l’intelligence ; l’âme…. Autant de mots vagues et usés par des utilisations répétées dans tous les domaines de la culture : philosophie, religion, science, politique, art… Autant de termes qui, en outre, ne parviennent point à définir exactement cette différence entre l'homme et l’animal.
Je cherchais une explication à ce comportement du mammifère- humain- se- tenant- debout, et qui consiste à projeter ses fantasmes mythologiques sur la nature et les éléments, comme pour mieux les transformer. La seule chose qui distingue homo sapiens des autres mammifères supérieurs se trouve dans son comportement spécifique de « recycleur de la matière originelle ». En outre, seul l'être humain à des comportements dits religieux. Ceux-ci forment la source de tout processus civilisateur et c'est bien là ce qui nous caractérise des autres mammifères. Aucune espèce vivante ne transforme la matière à cette échelle. J’ai compris que le pourquoi évolutif de l’existence de l’homme devait être recherché dans une problématique relative à la matière. Or la matière est antérieure à l’homme ; elle en forme le substrat organique, et le vivant est issu de l’ « inerte ». Mon matérialisme me semble essentiel pour parvenir à des réponsesefficaces. Si nous partons du terme traditionnel de conscience, au point de vue étymologique, il désigne celui qui est cum scientia, avec savoir. Soit, mais comment fonctionne ce qui est sensé « savoir en soi », et qui traduit ce qui se présente à la perception, en lui donnant des formes symboliques au « regard » du moi, qui lui, ne sait, ne connaît finalement que ces images émotionnelles? Habillage théâtralisé de l’environnement culturel n’ayant rien de scientifique. La réponse que je propose est: c'est l'inscience de la matière constituant l'OBIS et qui fait la sensibilité psychologique et créatrice de la biologie humaine. Cette inscience était opérationnelle sur notre planète bien avant l’apparition d’homo sapiens ; elle constituait tout ce qui était matérialisé et caractérise la LUCA (Loi Universelle des Correspondances Adaptatives) régissant tout l'Univers. La seule vrai conscience objective est contenu dans l’instinct de survie et concerne tous les êtres vivants ; l’homme possède en plus un Moi Inscient Mythologique, (MIM), lui servant à relationner dans son biotope culturel. Et je ne crains pas de dire que ce n'est pas le cerveau de l'homme qui est génial, par rapport à celui des animaux, mais je dis que c'est la matière, qui, parvenue à un certain degré de son évolution (depuis le Big-bang), est devenue capable de modéliser les formes par lesquelles s'exprimer. Depuis l'apparition de l'être humain il en est fini des réactions nucléaires entre les atomes pour ne former que des étoiles et des planètes. La matière est désormais sensible et technologique. La conscience de l'Univers est née. L’homme n’est pas conscient ; il ne sait ce qui se fait à travers lui ; l’homme est leurré par le filtre de son MIM immergé dans le bain culturel; il est un animal pulsionnel et religieux ; l’homme est Inscient.
In, comme infuse et science pour désigner la Matière Sensible dont l'Organisme Biocultural Inscient et Sensible (OBIS) est constitué; pour signifier une somme considérable de données, d'informations inaccessibles au MIM, une somme évolutive concernant le pourquoi de l’origine de l’Univers de matière. Le terme OBIS est réservé à l’ensemble corps / culture, biocultural, et désigne aussi le jeu relationnel entre le corps et l’OSTMRI par laquelle l’individu humain total se comporte en énergie transformatrice de la matière.
Inscience ? Egalement pour en finir,, avec les polémiques et tergiversations sur la comparaison entre la conscience dite humaine, terme fort nébuleux, et une conscience plus ou moins reconnue chez l’animal ; ainsi que les différents niveaux de veille, de demi- inconscience plus ou moins onirique dans le cerveau humain, domaine d’étude des neuroscientifiques.
Ce terme comprend le mental de surface, l’attention et la volonté, le réflexe, l’inné et l’acquis, et, globalement, ce qui découle des enchevêtrements des uns et des autres. Le raisonnable et l’irrationnel formant un ensemble comportemental exclusivement humain. L’Inscience qualifie un paramétrage psycho corporel, un corps outil, conformé pour matérialiser un monde « parallèle » à la nature, et construit par un comportement de « recyclage » de celle-ci. L’Inscience, une intentionnalité de savoir qui opère, on l’a vu, chez l’OBIS, par le symbole, le myt.he
L'observation des comportements humains se doit d'être menée d'un point de vue neutre, sans complaisance ni culpabilité. Cela est possible dans le cadre non psychologique d’une véritable éthologie humaine, une éthologie bioculturale.
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